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Étudiants à temps partiel dans les hautes écoles suisses en 2016: analyse approfondie Dans les hautes écoles, une personne sur cinq étudie à temps partiel

25.03.2020 - Selon leurs propres indications, 22% des étudiant-e-s sont à temps partiel. La moitié d’entre eux accordent une place centrale à l’activité professionnelle qu’ils exercent à côté de leurs études. Les étudiant-e-s à temps partiel sont moins satisfaits de leurs conditions d’études que les étudiant-e-s à plein temps et se disent en moins bonne santé. Ils se distinguent aussi clairement des étudiant-e-s à plein temps par leur situation financière, de même que par leur âge, leur origine sociale et leur situation professionnelle. Tels sont les résultats du rapport thématique de l’enquête sur la situation sociale et économique des étudiant-e-s menée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Le rapport thématique distingue deux groupes d’étudiant-e-s à temps partiel. D’un côté, les personnes qui exercent principalement une activité professionnelle et qui poursuivent, en plus, des études (étudiant-e-s à temps partiel qui privilégient l’activité rémunérée, 12%). De l’autre, celles qui étudient à temps partiel pour d’autres raisons, comme des problèmes de santé, la pratique d’un sport d’élite ou pour garder leur(s) enfant(s) (étudiant-e-s à temps partiel qui mettent l’accent sur d’autres activités, 10%).

Une satisfaction moindre quant aux conditions d’études

Les deux groupes d’étudiant-e-s à temps partiel sont moins satisfaits de leurs conditions d’études que les étudiant-e-s à plein temps. Le degré de satisfaction est particulièrement bas chez ceux qui privilégient l’activité rémunérée: il s’élève en moyenne à 6,1 sur une échelle de 0 («pas du tout satisfait») à 10 («très satisfait»). Le degré de satisfaction quant aux conditions d’études atteint par contre 6,6 chez les étudiant-e-s à temps partiel qui privilégient d’autres activités et 7,1 chez les étudiant-e-s à plein temps.

Une situation financière parfois meilleure

Les étudiant-e-s à temps partiel privilégiant l’activité rémunérée portent un meilleur jugement sur leur situation financière que les étudiant-e-s à temps partiel privilégiant d’autres activités et que les étudiant-e-s à plein temps. Ainsi, 38% des premiers déclarent avoir des difficultés financières moyennes à très grandes, contre 47% des étudiant-e-s à temps partiel qui privilégient d’autres activités et 43% des étudiant-e-s à plein temps.

Un âge plus élevé et une autre origine sociale

Les étudiant-e-s à temps partiel sont plus âgés que les étudiant-e-s à plein temps: 42% des étudiant-e-s à temps partiel (Activité rémunérée) ont plus de 30 ans. Chez les étudiant-e-s à temps partiel qui privilégient d’autres activités, cette proportion s’élève à 21%, contre 4% seulement chez les étudiant-e-s temps plein. On constate également des différences du point de vue de l’origine sociale: les étudiant-e-s à temps partiel sont moins souvent issus de familles où au moins l’un des deux parents dispose d’un diplôme d’une haute école (Activité rémunérée: 27%; Autres activités: 39%), alors que cette part s’élève à 46% chez les étudiant-e-s à plein temps.

Plus souvent des enfants

Les étudiant-e-s à temps partiel ont plus fréquemment des enfants (Activité rémunérée: 18,6%; Autres activités: 11,9%) que les étudiant-e-s à temps plein (1,9%). Chez les étudiant-e-s à temps partiel qui mettent l’accent sur d’autres activités, les femmes ont nettement plus souvent des enfants (17,4%) que les hommes (5,2%). Les étudiant-e-s avec enfant(s) consacrent un tiers (environ 21 heures) de leur budget-temps hebdomadaire au travail domestique et familial. Les étudiant-e-s à temps partiel du groupe «Autres activités» qui ont des enfants dédient même la moitié (30 heures) de leur budget-temps hebdomadaire au travail domestique et familial.

Plus fréquemment actifs à côté des études avec un taux d’occupation plus élevé

Les étudiant-e-s à temps partiel qui privilégient l’activité rémunérée sont, par définition, tous actifs (100%). Parmi les étudiant-e-s à temps partiel qui mettent l’accent sur d’autres activités, 88% exercent une activité rémunérée. Cette proportion s’élève à 69% chez les étudiant-e-s à plein temps. On constate également des différences du point de vue du taux d’occupation: si 9% des étudiant-e-s à plein temps travaillent à un taux d’occupation de 40% ou plus, la proportion est de 42% chez les étudiant-e-s à temps partiel qui mettent l’accent sur d’autres activités et de 91% chez ceux qui privilégient l’activité rémunérée.

Une moins bonne santé

Les étudiant-e-s à temps partiel portent une moins bonne appréciation sur leur état de santé général que les étudiant-e-s plein temps: 71% des étudiant-e-s à temps partiel privilégiant l’activité rémunérée et 72% des étudiant-e-s à temps partiel mettant l’accent sur d’autres activités estiment que leur état de santé est bon ou très bon, contre 78% des étudiant-e-s à plein temps. Ces différences restent significatives compte tenu de l’âge.

Vous trouverez des informations complémentaires dans le document PDF ci-dessous.


 

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Dans les hautes écoles, une personne sur cinq étudie à temps partiel
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