Superposition avec les frontières communales

Les données sont exploitées dans un système d'information géographique (SIG). Les limites communales y sont superposées aux informations ponctuelles de la statistique de la superficie. A chacun des quelque 4,1 millions de points inscrits dans les polygones des communes, on attribue un numéro de commune, de district et de canton. Les points peuvent ensuite être sélectionnés d'après ces numéros, ce qui permet de dénombrer tous les codes d'utilisation du sol par unité territoriale.
La statistique de la superficie peut être exploitée de la même façon selon d'autres unités territoriales pour autant que celles-ci existent sous forme numérisée (bassins hydrologiques, zones à bâtir, zones agricoles, sites marécageux...).

Etat des limites communales

Les territoires des communes, des districts et, dans une moindre mesure, des cantons subissent souvent des modifications. Si les changements de dénomination ou de numérotation des communes sont sans effet sur leur superficie, celle-ci est affectée par les fusions et les modifications de limites. Les limites communales sont mises à jour chaque année par swisstopo (swissBOUNDARIES^3D). En raison de fréquentes fusions, le nombre des communes suisses ne cesse de diminuer. Ce nombre est passé de 3021 en 1990 à 2899 en 2000 à 2598 en 2010 à 2222 en 2018 et à 2172 en 2021. Comme cette évolution semble se poursuivre, une mise à jour régulière des limites communales numérisées reste nécessaire.
A cause de ces changements, et vu la longueur des périodes de relevé, l'exploitation des données de la statistique de la superficie ne se fonde pas sur l'état des communes à la date des relevés (années des photographies aériennes), mais sur l'état le plus récent des limites communales numérisées. Ceci est valable tant pour les données du relevé actuel de 2020/25 que pour les données révisées de 2013/18, 2004/09, 1992/97 et 1979/85.