Comunicato stampa

Entreprises à forte croissance 2011-2014 4594 entreprises à forte croissance en termes d'emplois en 2014

Neuchâtel, 06.03.2017 (OFS) - Pour la première fois, l'Office fédéral de la statistique (OFS) publie des résultats sur les entreprises à forte croissance, c'est-à-dire des entreprises dont l'emploi a augmenté de plus de 10% en moyenne annuelle sur trois ans. Cette nouvelle statistique permet de donner un aperçu de la dynamique du développement des entreprises en Suisse. Les premiers résultats montrent qu'en 2014, la Suisse comptait 4594 entreprises à forte croissance, qui ont contribué à la création de plus de 88'000 emplois sur la période 2011-2014.

Ces entreprises à forte croissance, appelées « high growth » ont pour caractéristiques d'avoir au moins 10 emplois et un taux de croissance annuel moyen de leurs emplois supérieur à 10% sur une période de 3 ans. En 2014, on dénombre 4594 entreprises de ce type, soit 7,7% de l'ensemble des entreprises ayant au moins 10 emplois.

Près de trois quart de ces unités se trouvent dans le secteur tertiaire, tandis que le secteur secondaire en comptabilise un peu plus d'un quart. La part des entreprises à forte croissance dans la population des entreprises considérées est légèrement supérieure à la valeur nationale dans le secteur tertiaire (8,2% contre 7,7% pour l'ensemble de la Suisse). Dans le secteur secondaire, ce pourcentage est nettement inférieur à la moyenne suisse (6,8% contre 7,7%).

L'information et communication est l'activité économique la plus dynamique

Une analyse au niveau des branches d'activités économiques montre que la construction, l'industrie et énergies ainsi que les activités spécialisées et scientifiques sont les domaines d'activités qui regroupent le plus grand nombre d'entreprises à forte croissance. A parts presque égales, ces trois branchent regroupent plus de 40% des « high growth ».

Si on rapporte les niveaux absolus au total des entreprises de 10 emplois ou plus en 2014, la branche la plus dynamique est celle de l'information et communication (13,6% des unités sont à forte croissance), suivie par les activités immobilières et de services (12,5%) et les activités spécialisées et scientifiques (9,9%). L'hébergement et restauration est la branche économique la moins dynamique avec une part de 4,9% d'entreprises à forte croissance.

Jura et Genève atteignent la barre de 10% d'entreprises à forte croissance

L'analyse géographique par grandes régions indique peu de différences. La région de Zürich enregistre le taux d'entreprises à forte croissance le plus élevé (8,9% d'entreprises « high growth »), tandis que la Suisse orientale le plus faible (6,6%).

Les écarts sont plus marqués au niveau cantonal. En valeurs absolues, ce sont sans surprise les grands cantons qui enregistrent le plus grand nombre d'entreprises à forte croissance, avec Zürich en tête. La situation se présente différemment lorsqu'on compare les taux d'entreprises « high growth » sur l'ensemble des entreprises prises en compte dans chaque canton. Dans deux cantons, le taux d'entreprises à forte croissance représente au moins 10% de la population considérée (Jura : 10,7% ; Genève : 10,0%). Les taux les plus faibles sont ceux du Valais (5,6%) et des Grisons (5,3%).

Taux de croissance de l'emploi élevés dans le secteur tertiaire

Sur la période de 2011 à 2014, 88'245 emplois ont été créés par les entreprises à forte croissance. Cela correspond à une croissance moyenne annualisée de 17,8% par an. L'emploi s'est accru à un rythme plus soutenu dans le secteur tertiaire que dans le secteur secondaire (+18,7% contre +15,0%). Au niveau des branches économiques, la construction (+15,5%) ainsi que l'industrie et énergies (+14,7%) ont affiché la croissance d'emplois la plus faible.

L'analyse par classes de taille des entreprises met en évidence un taux d'entreprises « high growth » relativement faible pour les entreprises de petite taille. Ainsi, ce taux s'élève à 4,1% pour la classe de taille « 10 à 19 emplois ». Les entreprises ayant entre 20 et 49 emplois sont les plus dynamiques puisque près de 13% d'entre-elles sont des « high growth ». Ensuite, plus la taille des entreprises augmente, plus la part des « high growth » diminue, atteignant seulement 3,6% pour les entreprises ayant 1000 emplois ou plus.

Vous trouverez des informations complémentaires sous forme de tableaux et de graphiques dans le document PDF suivant.