Les étudiants suisses sont généralement immatriculés dans une seule haute école dans laquelle ils accomplissent l'essentiel de leurs études. Ils ont cependant la possibilité de suivre des cours dans une autre haute école. Dans ce cas, ils sont considérés comme étudiants mobiles. A noter ici que la mobilité est mesurée sur la durée d’une année académique et non pas sur la durée totale des études. La mobilité peut être imposée ou volontaire. Elle peut porter sur un seul cours ou consister en un semestre ou une année d'échange. Le terme mobilité couvre ici uniquement le territoire suisse et non la fréquentation d'établissements étrangers (par ex. dans le cadre d'Erasmus).
En 2016/17, le niveau d’études qui affichait la plus petite part d’étudiants mobiles (2,8%) était le bachelor. Cette part se situait seulement entre 0,4% et 1,7% dans les branches d’études Niveau préscolaire et primaire, Logopédie et Psychomotricité. Les taux de mobilité élevés s’observaient aux niveaux master (5,4%) et diplôme pour la formation des enseignants du degré secondaire II (diplôme sec. II, 9,6%). Cela provient en bonne partie de la structure-même des études. Par exemple les filières d’études de master en Didactique des disciplines et Formation des enseignants en général ne sont proposées qu’en coopération entre une HEP et une haute école universitaire (HEU). Les étudiants doivent ainsi fréquenter les deux hautes écoles. La branche Niveau secondaire II (écoles de maturité gymnasiale) enregistre aussi des taux de mobilité élevés. La raison en est que cette filière est souvent suivie en parallèle à des études universitaires dans la discipline que l’étudiant se destine à enseigner.