Signification de l'indicateur
L’indicateur présente la somme des surfaces à valeur écologique par rapport à la superficie de la ville. Les espaces naturels constituent des habitats pour les animaux et les plantes et contribuent au maintien de la diversité des espèces ainsi qu’à l’interconnexion des habitats. Ils offrent en outre des espaces de détente aux êtres humains et contribuent à la qualité des surfaces urbanisées, par exemple en tempérant l’environnement urbain pendant les périodes de grandes chaleurs.
Dans l’optique du développement durable, une augmentation des surfaces à valeur écologique est visée.
Aide à la lecture
Les diverses fonctions que revêtent les espaces naturels dans les zones urbanisées (par exemple en tant qu’espaces de détente pour les êtres humains et comme habitats pour les animaux et les plantes) peuvent se concurrencer.
Plus d’informations sur les données (années de référence, décalage par rapport au graphique, disponibilité) dans l’onglet «Méthodologie».
Indications pour comparaisons transversales
Indications pour l'interprétation des séries temporelles
Les définitions des surface prises en compte pour le calcul de l’indicateur ne sont pas toujours interprétées de façon univoque par les villes participantes, ce qui peut affecter les comparaisons transversales.
Yverdon-les-Bains : les données 2011 n’incluent pas Gressy.
Méthodologie
L’indicateur présente la somme des surfaces à valeur écologique, en pourcentage de la superficie de la ville (surface lacustre non incluse).
Les données des surfaces protégées proviennent des villes partenaires du Cercle Indicateurs et les données de la superficie de la ville sont celles de la statistique suisse de la superficie (AREA) de l’Office fédéral de la statistique (OFS).
La disponibilité des données pour chaque ville est liée à leur entrée dans le Cercle Indicateurs et à leur participation ou non aux actualisations facultatives des indicateurs décentralisés comme celui-ci (plus d’informations à ce sujet dans la page Aspects méthodologiques, chapitres « Partenaires » et « Publication des résultats »).
La capacité des villes à déduire les doubles comptages, c’est-à-dire les surfaces figurant dans plusieurs catégories, influencent les résultats.
Les surfaces protégées comprennent :
A) Les surfaces d’inventaire à l’intérieur de la zone à bâtir, de la zone agricole et de la forêt (sans les lacs). Seuls les inventaires communaux entrent en ligne de compte pour cette catégorie.
B) Les réserves naturelles d'importance communale, cantonale et nationale (sans les lacs) bénéficiant d'une protection effective des surfaces:
1) Les biotopes d’importance cantonale (= régionale) / communale
(= locale).
2) Les biotopes d’importance nationale :
- bas-marais
- hauts-marais
- sites marécageux
- zones alluviales
- sites de reproduction de batraciens
- prairies et pâturages secs (PPS).
3) Les zones centrales des parcs nationaux.
C) Les surfaces agricoles contractuelles. Sont incluses les surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) de l’ordonnance sur les paiements directs (OPD) donnant droit à des contributions pour la qualité, qui répondent aux critères de qualité II et qui étaient déjà existantes dans l’Ordonnance sur la qualité écologique (OQE). Il s’agit des :
- Prairies extensives
- Prairies peu intensives
- Pâturages extensifs
- Pâturages boisés
- Surfaces à litière
- Haies, bosquets champêtres et berges boisées
- Surfaces viticoles présentant une biodiversité naturelle
- Arbres fruitiers haute-tige
Pour les données avant 2014, les surfaces prises en compte sont celles qui bénéficiaient, selon l’OQE (abrogée le 1er janvier 2014), d’une contribution à la qualité, à la mise en réseau, ou les deux.
Sont également incluses les surfaces agricoles contractuelles selon la loi sur la protection de la nature et du paysage et les programmes cantonaux de protection de la nature.
D) Les surfaces forestières contractuelles : uniquement surfaces avec prestations de protection de la nature.
E) Les objets linéaires protégés (haies, rivages boisés, allées). Largeur standard de 5 mètres.
Les données de certaines villes se réfèrent à plusieurs années ou sont en décalage par rapport à l’année du graphique:
- 2011 :
Baden: données 2012
Onex: données 2013
Yverdon-les-Bains: données 2006 et 2011
- 2019 :
Bussigny, Neuchâtel, Winterthur, Zug, Zürich: données 2019-2020
Illnau-Effretikon: données 2013, 2020-2021
Montreux, Uster: données 2019 et 2021
Onex: données 2020; Riehen: données 2016 et 2019
- 2021 :
Fribourg: données 2023; Neuchâtel: données 2022.
Sources
