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Cabinets médicaux en 2020: impact de la pandémie de COVID-19 L'activité de neuf cabinets médicaux sur dix a été affectée par la pandémie en 2020

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Cabinets médicaux: un médecin sur quatre avait 60 ans ou plus fin 2021

02.07.2021 - En 2020, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, neuf cabinets médicaux sur dix ont connu une réduction de leur activité, qui a pu aller jusqu’à une fermeture temporaire. Pour faire face aux difficultés économiques rencontrées, ils ont fait appel à différentes mesures: 35% des cabinets ont recouru au chômage partiel, 18% à des aides sous forme de liquidités. Ce sont là quelques résultats du dernier relevé des données structurelles des cabinets médicaux et des centres ambulatoires réalisé par l’Office fédéral de la statistique (OFS) entre novembre 2020 et avril 2021.

Entre mi-mars et fin avril 2020, les cabinets médicaux ont eu l’interdiction de réaliser des interventions et des traitements non urgents. Au cours de cette période d’un mois et demi, 73% d’entre eux ont vu leur activité se réduire, tandis que 9% ont fermé temporairement. Les cabinets pratiquant la médecine spécialisée avec activité chirurgicale ont été les plus touchés; l’activité de 94% d’entre eux s’est trouvée réduite ou interrompue. Cette situation a concerné 66% des cabinets de psychiatrie, domaine d’activité le moins touché.

Une reprise d’activité contrastée à partir de mai

Fin avril, les restrictions d’activité ordonnées aux cabinets médicaux ont été levées. Leur activité n’est cependant que partiellement revenue à la normale. Entre mai et octobre 2020, 48% des cabinets médicaux ont retrouvé un niveau d’activité similaire ou supérieur à celui enregistré lors d’une année d’activité normale. Pour 46% d’entre eux en revanche, le niveau d’activité est demeuré inférieur. Les cabinets de médecine spécialisée avec activité chirurgicale ont été les plus touchés; pour 59% d’entre eux, l’activité est restée inférieure à celle d’une année d’activité normale. Cette situation n’a concerné que 28% des cabinets de psychiatrie, domaine d’activité le moins affecté. 

L’activité de neuf cabinets sur dix touchée entre mars et octobre

Sur l’ensemble de la période mars à octobre 2020, l’activité de 88% des cabinets médicaux a été affectée par les conséquences de la pandémie de COVID-19. Pour 49% des cabinets, l’activité a été réduite ou stoppée entre mi-mars et fin avril, quand les interventions et traitements non urgents étaient interdits, puis est restée inférieure à celle d’une année d’activité normale entre mai et octobre. Pour 39% des cabinets, l’activité a été réduite entre mi-mars et fin avril, mais est revenue à la normale entre mai et octobre, voire a augmenté. Seuls 12% des cabinets ont pu maintenir constamment une activité normale, voire l’augmenter.

Un tiers des cabinets a recouru au chômage partiel

Les aides sous forme de liquidités et le chômage partiel ont été les mesures les plus fréquemment utilisées pour faire face aux difficultés économiques liées à la pandémie. Entre mars et octobre 2020, 35% des cabinets médicaux ont recouru au chômage partiel pour leurs employés ou d’autres personnes éligibles. Des aides sous forme de liquidités, comme des prêts Covid, ont bénéficié à 18% des cabinets. Seuls 2% des cabinets ont procédé à des licenciements.

Les indépendants les plus touchés ont été les plus aidés

Les médecins indépendants qui ont cessé temporairement leur activité entre mi-mars et fin avril 2020, sans retrouver le niveau d’activité d’une année normale entre mai et octobre 2020, sont 60% à avoir recouru à au moins une de ces trois mesures: chômage partiel, aides sous forme de liquidités ou indemnités pour perte de gain (cas de rigueur). Cette part atteignait 51% chez les indépendants dont l’activité a été inférieure à la normale entre mars et octobre, mais n’a pas été interrompue, et 36% chez ceux dont l’activité a été réduite uniquement entre mi-mars et fin avril ou est restée semblable à celle d’une année normale sur l’ensemble de la période mars et octobre.

Un soutien apporté à l’activité des hôpitaux

Lors de la phase initiale de la pandémie, l’activité des hôpitaux a été particulièrement intense, avec un afflux important de patients. De mi-mars à fin avril 2020, dans 14% des cabinets médicaux, un ou plusieurs médecins ont réduit ou cessé temporairement leur activité pour soutenir l’activité des hôpitaux. Les cabinets de la région lémanique et de l’Espace Mittelland ont le plus contribué à cet effort, à des proportions de respectivement 18% et 16%.

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