Plein temps et temps partiel
Le travail à temps partiel (taux d’occupation inférieur à 90%) a nettement progressé ces trente dernières années en Suisse, passant d’un quart des personnes actives occupées au début des années 1990 à plus d’un tiers aujourd’hui.
Il concerne principalement les femmes qui représentent en 2022 73,0% des personnes occupées à temps partiel (1,272 million de femmes contre 471 000 hommes). Cette forme de travail est trois fois plus répandue chez les femmes (57,9%) que chez les hommes (18,7%). La garde des enfants et d’autres responsabilités familiales sont les principales raisons évoquées pour justifier une occupation à temps partiel.
En cas de job sharing, un poste et ses responsabilités sont partagés entre deux personnes actives occupées à temps partiel, avec en général un seul descriptif de poste. En 2021, 9,6% des salariés à temps partiel, respectivement 3,6% de l’ensemble des salariés, travaillaient en job sharing (-0,2 points de pourcentage resp. -0,1 points de pourcentage comparé à 2016). Les femmes se trouvent plus souvent en situation de job sharing que les hommes (10,3% contre 7,1%). De plus, des parts élevées de job sharing sont à relever pour les personnes actives occupées à temps partiel suivantes: salariés dans les branches économiques «Enseignement» (18,8%) et «Hébergement et restauration» (12,8%), dans les grands groupes de professions «Employés de type administratif» (12,2%) et «Professions intellectuelles et scientifiques» (11,8%), ou encore avec un taux d’occupation entre 20% et 69% (presque 12%). Les personnes actives occupées à temps partiel avec enfant le plus jeune âgé de moins de 15 ans partagent plus souvent un poste (enfant plus jeune de moins de 7 ans: 11,9%; enfant plus jeune entre 7 et 14 ans: 10,9%) que celles sans enfant de moins de 15 ans (8,6%).