Personnes lésées d'infractions

Il y a atteinte à la sécurité objective d’une personne par le fait que cette personne est victime d’une infraction. Les atteintes possibles en la matière sont très variées. Elles peuvent, dans le pire des cas, causer la mort de la victime mais peuvent aussi avoir des conséquences moins graves, comme, par exemple, une diminution de la fortune. Le nombre annuel des personnes victimes d'infractions en Suisse n'est pas connu. Il n'existe que les données relatives aux personnes lésées qui se sont annoncées aux services de police. Il reste toujours un chiffre noir plus ou moins grand selon l’infraction et qui dépend du comportement des victimes en matière dénonciations. Afin de réduire au maximum l'influence de ce dernier facteur, l'atteinte objective portée à la sécurité d'une personne sera mesurée en se basant sur la part de la population ayant déclaré aux services de police avoir été victime d’une grave infraction de violence ou d’un brigandage.

Tableaux

Méthodologie

ERRATUM : Les valeurs des parts des personnes victimes d’une atteinte graves ont été recalculées. En raison d'une erreur dans la programmation, elles étaient trop basses avant 2020.

La statistique policière de la criminalité permet d'établir le nombre annuel de personnes s'étant annoncées comme victimes. Une personne, même touchée à plusieurs reprises, n'est comptabilisée qu'une fois. Il est en outre possible de mettre en relation le nombre de lésés avec les effectifs de la population, le statut de séjour des lésés étrangers étant connu. La durée du séjour des requérants d'asile en Suisse n'étant pas connue, ces derniers ne sont pas considérés dans la population résidante.
Afin de réduire au maximum l'influence du comportement des victimes en matière de dénonciations, l'atteinte objective portée à la sécurité d'une personne sera mesurée en se basant sur la part de la population qui a dénoncé auprès des services de police de graves infractions de violence ou de brigandage. Il s'agit d'infractions dont on peut présumer qu'elles sont souvent annoncées à la police et, par conséquent, pour lesquelles le chiffre noir restant n’est pas très grand.
Si l'on compare les données relatives à l’atteinte objectives avec celles concernant l’atteinte subjective, encore faut-il veiller à ce que cette dernière relève bien de la criminalité en général et en particulier de la violence physique. Les données utilisées relatives à l'atteinte objective sont tirées de la statistique policière de la criminalité et ne font état que des personnes victimes de graves infractions de violence et de brigandage.

En raison du nombre restreint de cas, les résultats portent sur des données groupant 4 années.

Définitions

Définition de l'indicateur
L'atteinte objective à la sécurité se base sur les personnes victimes de graves infractions de violence et de brigandage enregistrées par les services de police. Il convient donc de représenter les groupes de population plus particulièrement touchés.
L'atteinte subjective à la sécurité est mesurée par le biais de l'enquête suisse sur les conditions de vie (SILC). Pour mesurer le sentiment d'insécurité physique, des personnes de plus de 16 ans sont priées de répondre à la question : « Dans quelle mesure vous sentez-vous menacé(e) par la criminalité et la violence physique? ». Une échelle allant de 0 à 10 est utilisée pour évaluer cette menace, 0 signifiant « pas du tout menacé(e) » et 10 « très fortement menacé(e) ». Sont considérées comme se sentant fortement menacées les personnes qui choisissent la valeur 8,9 ou 10.

Contact

Office fédéral de la statistique Espace de l'Europe 10
CH-2010 Neuchâtel
Suisse

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