Dépenses des ménages pour les médias

Les chiffres-clés «Dépenses des ménages pour les médias» montrent combien les ménages privés dépensent en moyenne chaque mois en Suisse pour les médias et quelle a été l’évolution de ces dépenses entre 2006 et 2020. Ils traitent par ailleurs de l’influence de facteurs sociodémographiques (âge, type de ménage, etc.) et régionaux (région linguistique, taille d'agglomération) sur ces dépenses. Le nombre d’observations considérées pour établir ces chiffres-clés a été augmenté en agrégeant les périodes sur trois ans : de 2006 à 2008, de 2009 à 2011, de 2012 à 2014 et de 2015 à 2017) pour obtenir des résultats fiables du point de vue statistique.

Lien utile : des données sur la consommation globale (dont les médias) des ménages actualisées tous les trimestres sont accessibles dans l’onglet « lien » ci-dessous sous la rubrique « Statistiques expérimentales: effets de la pandémie sur le budget des ménages (actualisation) ».

Informations supplémentaires

Tableaux

Graphiques

Méthodologie

Enquête sur le budget des ménages (EBM)
L’enquête sur le budget des ménages (EBM) de l'OFS est réalisée chaque année auprès d'un échantillon de plus de 3000 ménages, interrogés sur leurs habitudes de consommation. Les résultats obtenus sont extrapolés à l'ensemble des ménages suisses. Les montants ne constituent pas des valeurs exactes, mais des estimations. Leur précision peut varier fortement (voir ci-après nos explications sur les intervalles de confiance).

Dépenses consacrées aux médias
Les postes de dépenses des ménages dans le domaine des médias ont été définis sur la base des recommandations d’Eurostat (voir le lien). Nous avons suivi aussi, notamment pour la prise en compte d’internet, les recommandations de l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) (voir le lien). Les dépenses consacrées aux médias sont considérées comme une partie des dépenses culturelles (voir lien Définitions et méthodes).

Notons que suite aux évolutions rapides et fréquentes de ce marché, la catégorie Internet demande des adaptations de mesure relativement fréquentes. Par exemple, lorsqu’une personne paye un abonnement qui combine le téléphone avec internet il est, dans certains cas, impossible de séparer les deux activités, c’est-à-dire de savoir précisément combien est payé pour internet et combien pour les communications interindividuelles. En cas de doute, nous avons donc procédé à l’introduction des appareils incluant la possibilité d’une utilisation d’internet alors même qu’une utilisation privée de ceux-ci est également possible. Par exemple, un abonnement mobile, permettant des communications téléphoniques mais donnant également accès à internet sera compris dans la catégorie internet. Par contre, les services tels que l’utilisation de cabines téléphoniques, les abonnements de téléphones fixes ou de communications individuelles via internet sont exclus. Cette décision méthodologique a été prise lors du traitement des données de 2014 puis appliquée rétrospectivement dès 2006 (pour plus de précisions concernant la méthodologie voir le lien Définitions et méthodes).

Précision des résultats (intervalle de confiance)
L'intervalle de confiance indique la précision des résultats (traits fins dans les graphiques). Le « niveau de confiance » est généralement fixé à 95%, ce qui signifie que l’intervalle de confiance contient la vraie valeur avec une certitude à 95%. En principe, on ne peut conclure à une différence significative entre deux valeurs estimées que si leurs intervalles de confiance ne se recoupent pas. S’ils se recoupent, il se peut que des tests approfondis mettent tout de même en évidence une différence statistiquement significative entre les deux valeurs.
L'intervalle de confiance se calcule comme suit :
valeur estimée ± 1.96 x écart-type.
(écart-type = coefficient de variation x valeur estimée)

Moyennes sur trois ans                                                                
Afin d’obtenir des résultats statistiquement fiables, le nombre d’observations utilisées pour l’analyse des dépenses consacrées aux médias selon différentes variables (régions linguistiques, groupes de revenu, etc.) a été étendu aux données couvrant des périodes de trois ans (2006–2008, 2009–2011, 2012–2014 et 2015–2017).

Liens

Société de l’information – Indicateur « Dépenses TIC » :
Analyse des dépenses des ménages privés suisses pour les technologies de l’information et de la communication (TIC) sur la base de la nomenclature de l’enquête sur le budget des ménages (EBM). Les dépenses TIC comprennent aussi les dépenses pour les communications individuelles (téléphone, fax, etc.) et pour les supports de données vierges qui ne sont généralement pas comptés dans les dépenses culturelles ni dans celles consacrées aux médias.

UNESCO Institute for Statistics (UIS)
The 2009 UNESCO Framework for Cultural Statistics (FCS)

Schweizer Medien
Etude de l’association suisse des médias sur les médias en Suisse.

Bases statistiques et enquêtes

Contact

Office fédéral de la statistique Section Politique, culture et médias
Espace de l'Europe 10
2010 Neuchâtel
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