Les structures caractérisent les types d’agriculture pratiqués en Suisse.
Le nombre d’exploitations agricoles a continué de diminuer. 2019 on comptait 50 038 exploitations agricoles. Entre 2018 et 2019 l’évolution structurelle a été de -1,6 %, soit une baisse de 814 exploitations au cours de cette période, ce qui correspond à 16 exploitations par semaine. La surface agricole utile des exploitations restantes a augmenté en 2019 en moyenne de 31 ares. La part des exploitations de plus de 20 ha a ainsi augmenté.
L'agriculture biologique est en pleine croissance. En 2019, 7284 fermes biologiques ont été dénombrées. Il s'agit de 252 exploitations de plus que l'année précédente, soit plus de deux fois plus qu'en 1996.
La plupart des exploitations agricoles (72%) sont actives dans la production animale (animaux et produits animaux). Ceux-ci ont reculé d’un tiers depuis 1999.
C'est en région de montagne que se trouve la plus grande part des exploitations spécialisées dans la production animale. La région de plaine convient particulièrement à la culture des champs. Les exploitations spécialisées dans la production végétale ou dans la production mixte (productions végétale et animale) sont ainsi particulièrement nombreuses en plaine.
Le nombre d’emplois dans l’agriculture régresse depuis des années. En 1996, on comptabilisait 225 000 emplois alors qu'en 2019 150 000 personnes étaient actives dans la branche agricole. Dans les emplois à plein temps, la part des hommes est sensiblement plus élevée que celle des femmes. La majorité des femmes travaille à temps partiel (77 %).
De manière générale, la surface agricole utile (SAU) est en recul. Entre 1996 et 2019, les surfaces exploitées ont reculé de 39 000 ha. 70 % de la SAU se compose de surfaces herbagères (prairies artificielles, prairies naturelles et pâturages). Les céréales (141 000 ha) sont les principales plantes cultivées sur terres ouvertes. En 2019, la surface des pommes de terre et des betteraves était 21% plus basse qu'en 1996.
Le cheptel bovin a reculé de 13% entre 1996 et 2019. En raison des turbulences sur le marché du lait, le nombre de vaches a fluctué ces dernières années. Entre 2018 et 2019, le nombre de vaches a diminué de 7000 têtes. De 2018 à 2019, le nombre de porcs aussi a diminué de 58 000 têtes. La brusque baisse des effectifs de moutons et chèvres en 2015 est en grande partie due au changement du jour de référence de début mai au 1er janvier. L’effectif des volailles a presque doublé depuis 1996. Cette progression a connu une interruption momentanée en 2006, en raison du risque de grippe aviaire. Ce cheptel s'est ensuite remis à progresser pour atteindre un nouveau niveau record en 2019.
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