La qualité de l'air exerce, par le biais de la santé, une forte influence sur le bien-être de la société. Les émissions nuisibles pour la santé auxquelles la population est exposée sont illustrées à l'aide de la concentration de poussières fines. La qualité de l'air représente ainsi un indicateur de la qualité de l'environnement. L'indicateur « Qualité de l'air » fournit dans le même temps aussi des informations sur la qualité du capital naturel.
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Sources: OECD
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Etat au 14 décembre 2023
Principaux résultats
La charge de poussières fines (PM10) a diminué ces dernières décennies. Les valeurs limites journalières sont parfois encore dépassées en ville et le long de routes très fréquentées ou lors d'incursions de poussières du Sahara. Les poussières fines sont produites lors de processus de combustion, d'abrasion et de remise en suspension, ou se forment dans l'air à partir de composés précurseurs. Elles peuvent provoquer des maladies des voies respiratoires et du système cardiovasculaire et accroître le risque de cancer. De fortes concentrations de poussières fines se produisent en particulier lors de situations d'inversion hivernales, qui empêchent le brassage des masses d'air et confinent les polluants dans les couches d'air proches du sol.
Contexte
En 2021, l'économie était responsable d'environ 73% des émissions de poussières fines (secteur primaire: 16%, secteur secondaire: 34%, secteur tertiaire: 23%). Les émissions restantes sont le fait des ménages, y compris les transports qu'ils génèrent. Depuis 1990, les émissions PM10 ont diminué de 48%. Les baisses les plus fortes sont observées chez les ménages (-57%) et dans le secteur secondaire (-54%). Elle sont plus modérées dans le secteur tertiaire (-37%) et encore plus dans le secteur primaire (-15%).
Comparaison avec des données subjectives
En 2019, la pollution de l'air autour du domicile était ressentie comme très dérangeante ou plutôt dérangeante par 34% de la population. Pour les années 2011 et 2015, les chiffres étaient respectivement 17% et 19% (voir l'indicateur « Perception des conditions de l'environnement »).
Comparaison internationale
| kg par habitant | |
|---|---|
| Suisse | 1,6 |
| Italie | 3,4 |
| France | 4,0 |
| Allemagne | 2,2 |
| Autriche | 3,1 |
| Etats-Unis | 40,5 |
| UE (27 pays) | -- |
| Total OCDE | -- |
Tableaux
Méthodologie
Les données sur la concentration de poussières fines sont relevées dans le cadre du Réseau national d’observation des polluants atmosphériques (NABEL) de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). La ventilation par secteur économique est tirée du compte des émissions dans l'air de la comptabilité environnementale, établie par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Les données sur la perception subjective des conditions environnementales proviennent des enquêtes Omnibus réalisées par l’Office fédéral de la statistique (OFS) en 2011, 2015 et 2019.
Définitions
Définition de l'indicateur
Cet indicateur renseigne sur les concentrations de poussières fines en cinq types de stations (centre-ville, rue / centre-ville, parc / agglomération / zone rurale / Préalpes-Jura), en microgrammes par mètre cube.
Selon les valeurs limites définies dans l'ordonnance sur la protection de l'air, la valeur moyenne annuelle de PM10 ne doit pas dépasser 20 microgrammes par mètre cube et la valeur journalière moyenne ne peut dépasser 50 microgrammes par mètre cube plus d'une fois par an.
