Indicateur de la législature: Indice de synthèse de l’innovation
Extrait de l’objectif 3: Pour rester concurrentielles à l’échelle internationale et continuer à croître, les entreprises suisses ont besoin de conditions économiques propices, autrement dit de charges administratives réduites au minimum et d’une grande sécurité juridique, pour être en mesure de planifier leur activité et d’innover.
Signification de l’indicateur: Dans un contexte marqué par une globalisation croissante, la Suisse doit renforcer sa compétitivité si elle veut assurer sa prospérité à long terme. Cela ne peut se faire que dans un environnement propice à l’innovation, avec notamment un système de formation intégré dans un réseau international, un financement suffisant de la recherche et un capital humain hautement développé.
Cet indicateur présente l’indice de synthèse de l’innovation des cinq pays les plus performants en la matière. L’indice peut prendre des valeurs comprises entre 0 (bas niveau d’activité en matière d’innovation) et 1 (haut niveau d’activité en matière d‘innovation). Il informe sur les activités d’innovation des entreprises, sur les conditions nécessaires à l’innovation et sur ses effets économiques.
Objectif quantifiable: La Suisse conserve sa place parmi les leaders mondiaux dans le domaine de l’innovation.
En 2022, la Suisse se classait au premier rang de l’indice de synthèse de l’innovation, comme pour les années précédentes.
L’indice de synthèse de l’innovation de la Suisse est resté relativement stable entre 2015 et 2018, avant d’augmenter. Il a atteint 0,772 en 2022. Sa valeur place la Suisse au premier rang, devant les pays membres de l’UE et les autres pays considérés. Au sein de l’UE, la Suède et la Finlande affichent l’indice le plus élevé (0,735), devant le Danemark (0,731) et les Pays-Bas (0,701). La Suisse occupe une position de leader en ce qui concerne notamment le capital humain, l’attrait de ses systèmes de recherche, les co-publications public-privé, les branches novatrices et les activités à forte intensité de connaissances.
Dépenses de R&D
Les investissements dans la recherche et développement (R&D) contribuent à créer des conditions propices à l’innovation. En 2019, la Suisse y a consacré environ 23 milliards de francs, ce qui représente environ 3,1% de son produit intérieur brut (PIB). En Suisse, 68% des investissements en R&D ont été consentis par des entreprises privées en 2019. Les hautes écoles, dont les fonds sont majoritairement publics, la Confédération et les institutions privées sans but lucratif ont quant à elles assumé la part restante.
Niveau de formation de la population
Le niveau de formation joue un rôle déterminant dans le développement d’un capital humain favorable à l’innovation. En 2021, 87,4% de la population résidante permanente âgée de 25 à 64 ans bénéficiait d’une formation postobligatoire, une part en hausse depuis 2011. En 2021, 42,4% de la population résidante permanente de cette tranche d’âge disposait d’une formation de degré secondaire II et 45,0% d’une formation de degré tertiaire.
Emplois dans les branches innovatrices
Depuis 2011, le nombre d’emplois dans les branches innovatrices rapporté au total des emplois des secteurs secondaire et tertiaire en équivalents plein temps n’a pas évolué de manière significative. En 2020, cette part se montait à 29,7%.