Collaboration et précautions prises

Fedpol met à disposition sur son site un formulaire qui permet à la population de signaler l'existence de pages ou contenus internet suspects. Après une vérification des annonces, il transmet les informations reçues aux autorités de poursuites pénales compétentes en Suisse et à l'étranger. Cette mesure indique la perception du public de certains phénomènes criminels et de sa volonté de transmettre ses suspicions aux autorités.

De 2011 à 2016, on observe une tendance à la hausse du nombre d’annonces transmises par la population à fepdol et de celles qui ont un caractère pénal. Une partie de cette hausse peut s’expliquer par une augmentation de la liste des activités pertinentes d’un point de vue pénal dès l’année 2012.

Dès 2017, on observe la tendance inverse, soit une baisse du nombre d’annonces transmises par la population et de celles ayant un caractère pénal. Cette baisse est le résultat de la volonté des autorités de poursuite pénale d’encourager les gens à porter plainte auprès du canton compétent. Le formulaire d’annonce est ainsi moins sollicité.

Ce graphique met en évidence la part des entreprises, en comparaison internationale, qui disposent de documents sur les mesures, pratiques ou procédures en matière de sécurité concernant les technologies de l’information et de la communication utilisées.

Un constat général et que dans les pays membres de l’Union européenne, une minorité d’entreprises déclarent disposer de telles mesures. La Suisse, quant à elle, se situe en-dessous de la moyenne européenne et en fin de classement des pays européens.

Des données supplémentaires sur la sécurité TIC des entreprises sont disponibles sous l’onglet « liens ».

Ce graphique montre, en comparaison internationale, les actions effectuées par la population pour protéger ses données personnelles en ligne.

L'usage des smartphones ne cesse de progresser. La majorité des européens âgés entre 16 et 74 ans utilisent un smartphone pour leur usage privé. Si ces appareils permettent de profiter de nombreux services et fonctionnalités ils ne sont pas à l'abri de problèmes de sécurité. Dans ce contexte, il est nécessaire que les utilisateurs prennent des précautions pour sécuriser leur appareil.

Moins de la moitié des européens âgés de 16 à 74 ans déclarent que leur smartphone dispose de logiciels ou services de sécurité. La Suisse se situe en dessus de la moyenne européenne. Dans la plupart des cas, l’utilisateur déclare que ce logiciel a été installé automatiquement ou fourni par le système d'exploitation.

Une grande partie de la population déclare avoir, au moins une fois, limité ou interdit l'accès à des données personnelles lors de l'installation ou de l'utilisation d'applications sur le smartphone. La Suisse se situe en tête de classement et en dessus de la moyenne européenne.

Des données supplémentaires sur la sécurité en ligne sont disponibles sous l’onglet « liens ». Des données interactives sur ce thème sont également disponibles sous l’onglet « données ».