Jeunes hors du système de formation

Les jeunes qui quittent le système de formation sans titre du degré secondaire II constituent un groupe à risque potentiel, car leurs perspectives sur le marché du travail sont très limitées. Cet indicateur présente la part de la population âgée de 18 à 24 ans qui a au plus terminé l’école obligatoire et qui n’était pas en formation au cours des quatre semaines précédant l’enquête. Il témoigne de l'efficacité du système de formation à retenir et à former des jeunes jusqu’à l’obtention d’un premier titre certifiant, de même qu’à leur inculquer une culture d’apprentissage.

Principaux résultats

En 2023, 6,7% des jeunes âgés de 18 à 24 ans se retrouvent en dehors du système de formation sans disposer de titre du degré secondaire II.
Il n'y a pratiquement pas de différences entre les sexes.
Pour les jeunes étrangers, cette proportion est de 13,1% et est nettement supérieure à celle des jeunes suisses (4,8%).

Evolution et sexe

En 2023, la part des jeunes hors du système de formation s’élève à 6,7%. Depuis 2010, il n’y a pas de différences nettes entre les sexes.

En raison d’une adaptation de la méthode et des instruments d’enquête, les résultats à partir de 2021 ne peuvent pas être comparés avec ceux des années précédentes. Les résultats de 2021 ne sont pas publiés, car les adaptations ne sont pas achevées pour tous les trimestres d’enquête de cette année (voir Méthodologie).

Evolution et nationalité

Au fil du temps, l’écart entre les proportions de jeunes suisses et étrangers hors du système de formation a tendanciellement diminué, mais il reste significativement important.

En raison d’une adaptation de la méthode et des instruments d’enquête, les résultats à partir de 2021 ne peuvent pas être comparés avec ceux des années précédentes. Les résultats de 2021 ne sont pas publiés, car les adaptations ne sont pas achevées pour tous les trimestres d’enquête de cette année (voir Méthodologie).

Indicateurs liés

Méthode de calcul

Les jeunes hors du système de formation correspondent aux personnes âgées de 18 à 24 ans qui répondent aux deux conditions suivantes:

ils ont au plus achevé une formation du degré secondaire I;
ils n’ont suivi aucune formation formelle au cours de l’année de référence.

Ils sont exprimés en pourcentage de la population résidante permanente d'âge correspondant.

Jusqu’en 2020, tous les diplômes obtenus par un répondant sont classés dans un ordre hiérarchique et c’est la formation achevée la plus élevée qui est retenue pour déterminer le niveau de formation de cette personne (le chiffre entre parenthèse renvoie à la position hiérarchique de chacune des formations considérées). Dès 2021, suite à une modification du questionnaire, ce sont les répondants eux-mêmes qui font ce classement puisque seule la plus haute formation achevée leur est demandée. Pour la présentation du niveau de formation, trois et cinq niveaux ont été formés:

3 niveaux	5 niveaux	Formations achevées

- Ecole obligatoire (CITE 0-2)	- Ecole obligatoire	- école obligatoire inachevée (1); - école obligatoire achevée (2); - école commerciale ou de culture générale (1 an), stage ménager ou linguistique (3)
- Degré secondaire II (CITE 3-4)	- Degré secondaire II: professionnel	- formation prof. élémentaire (4); - apprentissage (5); - école prof. à plein temps (6)
- Degré secondaire II (CITE 3-4)	- Degré secondaire II: général	- écoles de culture générale (7); - maturité gymnasiale, maturité professionnelle, école normale ou pédagogique (8)
- Degré tertiaire (CITE 5-8)	- Formation prof. supérieure	- maîtrise, brevet fédéral (9); - école technique ou prof. (10); - école professionnelle supérieure, école technique supérieure (11)
- Degré tertiaire (CITE 5-8)	- Haute école	- Haute école universitaire, spécialisée ou pédagogique, école polytechnique fédérale (12)

Définitions

Autres caractéristiques de l’indicateur

En 2020, l'indicateur «Jeunes ayant quitté prématurément l'école» a été renommé «Jeunes hors du système de formation». La méthodologie n'a pas été modifiée.

Les données publiées résultent d'une extrapolation pondérée des réponses. En interprétant les données, il faut tenir compte du fait que les résultats basés sur un petit nombre de cas peuvent être affectés d'une erreur aléatoire relativement grande.

De 1991 à 2009, les résultats obtenus par extrapolation qui se fondent sur moins de 5 interviews ne sont pas publiés pour des raisons de protection des données et sont remplacés par un «X». Les résultats qui ont été calculés sur la base de 5 à 49 interviews sont mis entre parenthèses «(valeur)» et doivent être interprétés avec beaucoup de précaution.

Dès 2010, dans le cadre de moyennes annuelles de variables trimestrielles, les résultats obtenus par extrapolation qui se fondent sur moins de 5 interviews ne sont pas publiés pour des raisons de protection de données et sont remplacés par un «X». Les résultats qui sont calculés sur la base de 5 à 89 interviews sont mis entre parenthèses «(valeur)» et doivent être interprétés avec beaucoup de précaution.

En 2021, l'enquête ESPA est passée d'une enquête purement téléphonique à une enquête en multimode (Internet et téléphone), avec une préférence pour le relevé par Internet. De plus, le questionnaire a été modifié pour se conformer à la nouvelle réglementation Eurostat, en vigueur depuis janvier 2021. Notamment, les questions sur les formations achevées ont été simplifiées : les répondants n’indiquent désormais que leur plus haute formation achevée. Étant donné que ces ajustements ont été introduits progressivement au cours de l'année 2021 et n'étaient pas encore en place pour tous les trimestres d'enquête, les résultats de cette année ne sont pas publiés. Ces modifications entraînent une rupture de série par rapport aux années antérieures à 2021.

Ruptures de série

2001: révision du questionnaire
2002: augmentation de l'échantillon
2003: augmentation de l'échantillon des étrangers
2010: enquête continue (4 trimestres d'enquête), révision du questionnaire
2010–2015: nouvelle pondération des données
2021: adaptation de la méthode et des instruments d’enquête
2021–2023: nouvelle pondération des données