Cet indicateur est un indice de qualité des conditions d’habitation. La surface habitable moyenne par habitant est tributaire du nombre de membres vivant dans le ménage et de la surface du logement. Lors de l’interprétation des résultats, il faut également considérer que les personnes issues de la migration vivent plus souvent dans des villes et des grandes villes où les logements sont généralement plus chers et plus petits, ce qui, toutes choses étant égales par ailleurs, a des incidences sur la surface disponible par habitant.
Dans le graphique ci-dessus, la surface moyenne par habitant est présentée en mètres carrés selon le statut migratoire du ménage et le nombre de personnes vivant dans le ménage (respectivement une personne ou deux personnes ou plus).
Dans les ménages formés d’une seule personne, on observe une différence moyenne de 14m2 selon que la personne est issue ou non de la migration (70m2 contre 84m2). Ainsi, les ménages d’une personne non issue de la migration ont près de 1,2 fois plus de mètres carrés que ceux issus de la migration. Dans les ménages où vivent deux personnes ou plus, bien que la différence moyenne absolue soit de 13m2 entre ménages issus et non issus de la migration (32m2 contre 45m2), l’écart relatif est plus important (1: 1,4). Les ménages mixtes comptent 36m2 par personne en moyenne.
Ménages d’une personne
De manière générale, les ménages d’une personne non issue de la migration présentent peu de différence avec ceux qui en sont issus en termes de surface de logement. Une différence plus nette est néanmoins observée dans les logements de six pièces ou plus où les ménages issus de la migration disposent de plus de surface en moyenne que ceux non issus de la migration (+15m2).
Ménages de deux personnes ou plus
Dans les logements d'une à cinq pièces, les ménages de deux personnes ou plus non issues de la migration comptent en moyenne toujours plus de mètres carrés par habitant que les ménages issus de la migration et les ménages mixtes. Cette différence atteint un maximum de 10m2 dans les logements de quatre pièces. Pour les logements comptant six pièces ou plus en revanche, le nombre de mètres carrés est presque le même pour les ménages issus et ceux non issus de la migration (1m2 de différence).
Les écarts moyens relatifs en fonction du statut migratoire sont assez similaires dans les cantons lorsqu’on observe les ménages formés d’une personne. Le rapport le plus faible se trouve à Genève (73m2 contre 67m2, soit 1,1 :1), le plus grand en Appenzell Rhodes-Intérieures (94m2 contre 70m2, soit 1,3 :1).
Dans les ménages composés de deux personnes ou plus, les écarts relatifs les plus importants entre ménages issus et non issus de la migration s'observent dans les cantons de Soleure et Glaris (rapport d’environ 1,6, respectivement 1,5 contre 1). A l’inverse, ils sont particulièrement bas dans ceux de Nidwald et du Tessin (rapport d’environ 1,2 contre 1). Les ménages mixtes comptent en moyenne plus de surface habitable que les ménages issus de la migration dans tous les cantons, à l’exception de celui de Zoug, du Tessin et de Genève.
Tableaux
Définitions
Surface habitable moyenne en mètres carrés par habitant, dans des logements occupés. Somme des surfaces habitables en mètres carrés divisée par la somme des habitants de logements occupés.
Contact
Office fédéral de la statistique Section Démographie et migrationEspace de l'Europe 10
CH-2010 Neuchâtel
Suisse