Taux brut de naturalisation

Recommandé par l'UE, il s'agit d'un indicateur important quant aux possibilités de participation à la vie politique. La naturalisation est l'expression d'une intégration civique réussie. Celui qui acquiert la nationalité suisse dispose de tous les droits civiques et de toutes les possibilités de participation à la vie politique. En outre, le taux brut de naturalisation représente aussi un indicateur de la disposition à l'intégration, car la naturalisation présuppose une certaine identification et un certain attachement au pays d'accueil. D'autre part, cet indicateur est également l'expression de la pratique relative à la naturalisation du pays d'accueil.

Le taux brut de naturalisation des personnes en possession d’une autorisation de séjour ou d’établissement en Suisse est de 2%. On observe que le taux est plus de deux fois plus élevé parmi les personnes nées en Suisse que parmi celles nées à l’étranger (4% contre moins de 2%).

Depuis 2011, le taux brut de naturalisation des titulaires de livret B ou C n’a pas significativement évolué. Une légère augmentation peut cependant être observée dans le groupe des personnes nées en Suisse (+0,5 point de pourcentage). Par rapport à 2017, ce taux a néanmoins diminué de 0,4 point de pourcentage.

Pour la majorité des cantons, le taux brut de naturalisation des étrangers nées à l’étranger se situe dans une fourchette comprise entre 1% à 2%. Les cantons de Nidwald et d’Appenzell Rh.-Int. présentent les taux les plus bas. Inversement, avec des taux bruts de naturalisation atteignant 2% ou plus, les personnes nées à l’étranger des cantons de Zurich et Genève ont les taux bruts de naturalisation les plus élevés.

Les résultats sont plus contrastés pour la population étrangère née en Suisse. Les cantons de Zurich, Uri, Zoug, Vaud et Genève sont en tête avec des taux supérieurs à 5%. A l’inverse, les cantons d’Obwald et Nidwald ont les taux les plus bas en-dessous de 2% alors que la moyenne nationale est à 4%.