Communiqué de presse

Enquête suisse sur la population active 2017 Contrat à durée déterminée pour un salarié sur douze en 2017

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Entre 2012 et 2022, le travail à temps partiel a progressé trois fois plus que le travail à plein temps

Neuchâtel, 19 avril 2018 (OFS) - En 2017, 8,0% des salariés avaient un contrat à durée déterminée contre 6,7% en 2010. Près d'un quart des salariés de 15 à 24 ans (22,7%) avaient un contrat de travail de ce type, dont une grande part (40,9%) était constituée de stages. 1,3% des salariés étaient engagés et payés par une agence de placement temporaire. Une part bien plus importante des salariés (6,0%) ont trouvé leur emploi grâce à une agence privée de placement mais étaient payés par l'entreprise pour laquelle ils travaillaient. Ce sont là quelques résultats tirés de l'enquête suisse sur la population active (ESPA).

Depuis 2010, l'augmentation du nombre de contrats à durée déterminée (CDD) est marquée dans toutes les catégories d'âge, hormis celle des 55-64 ans qui voit sa part légèrement régresser. Selon l'ESPA, c'est chez les salariés de 15 à 24 ans (apprentis exclus) que ce type de contrat est le plus fréquent, représentant près d'un quart (22,7%) des relations de travail, dont 40,9% sont constitués de stages. Le taux de CDD pour les jeunes était de 18,4% en 2010, dont 36,2% de stages.

1,3% des salariés payés par une agence de placement temporaire (location de services)

Selon l'ESPA, 1,3% des salariés perçoivent un salaire versé par une agence privée de placement temporaire en 2017 et sont donc en location de services (1,1% en 2010). Ce type de contrat est plus de deux fois plus fréquent chez les hommes (1,8%) que chez les femmes (0,8%). C'est chez les salariés de 15 à 24 ans (apprentis exclus) que ce type de contrat est le plus répandu (2,4%).

6% des salariés ont trouvé leur emploi grâce à une agence privée de placement

6% des salariés ont trouvé leur emploi au travers d'une agence privée de placement et étaient payés par l'entreprise pour laquelle ils travaillaient. Ce taux est stable par rapport à 2010 (6,0%). Les hommes (7,4%) sont plus nombreux que les femmes (4,6%) à être dans cette situation.

Près d'un salarié sur deux exerce son activité professionnelle avec des horaires flexibles

En 2017, 44,2% des salariés avaient des horaires flexibles contre 40,9% en 2010. Ce taux a progressé aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Ce type d'horaires reste plus répandu chez les hommes (49,5%) que chez les femmes (38,4%). C'est chez les jeunes âgés entre 15 et 24 ans que la part de salariés avec des horaires flexibles est la plus faible (29,1%). Cette part augmente fortement avec l'âge.

Un jeune sur dix travaille sur appel

En 2017, 5,3% des salariés travaillaient sur appel, une part en très léger repli par rapport à 2010 (5,6%). Le travail sur appel est plus répandu chez les femmes (6,3%) que chez les hommes (4,4%). C'est chez les jeunes salariés (10,0%) et chez les personnes âgées de 65 ans et plus (23,6%) que l'on retrouve ce modèle le plus fréquemment.

Travail le samedi pour une personne sur cinq

Sur la période considérée, 19,0% des personnes actives occupées travaillaient régulièrement le samedi. Par rapport à 2010 (22,5%), la part de personnes travaillant régulièrement le samedi est en baisse chez tous les groupes d'âge et sexe. En 2017, les femmes (20,9%) travaillent plus souvent le samedi que les hommes (17,4%) mais il y a de fortes différences selon l'âge ; ce sont les hommes actifs occupés de 65 ans et plus (29,1%) et les jeunes femmes entre 15 et 24 ans (26,9%) qui travaillent le plus souvent le samedi.

9,8% des personnes actives occupées travaillent régulièrement le dimanche. Ce taux a lui aussi baissé par rapport à 2010 (11,3%). Il n'y a pas de différence marquée entre les hommes et les femmes. Ce sont les personnes actives occupées de 65 ans et plus qui travaillent le plus souvent le dimanche (14,8%).

Près d'une personne active occupée sur vingt travaille régulièrement de nuit

En 2017, 4,5% des personnes actives occupées travaillaient régulièrement de nuit. Ce taux évolue légèrement à la baisse (5,4% en 2010). Le travail de nuit est plus répandu chez les hommes (5,2%) que chez les femmes (3,7%), ceci pour tous les groupes d'âge. Généralement, peu de différences peuvent être observées selon les groupes d'âge hormis les personnes actives occupées de 65 ans et plus, qui, avec une part de 2,7%, sont les moins concernées par le travail de nuit.

Vous trouverez des informations complémentaires sous forme de tableaux et de graphiques dans le document PDF ci-dessous.


 

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Contrat à durée déterminée pour un salarié sur douze en 2017
(PDF, 7 pages, 188 kB)


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Enquête suisse sur la population active 2017: moyennes annuelles


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