Medienmitteilung

Produit intérieur brut par canton en 2019 Croissance du PIB dans presque tous les cantons en 2019

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Reprise économique générale en 2021

11.11.2021 - En 2019, une progression du Produit intérieur brut (PIB) aux prix de l’année précédente a été enregistrée dans la presque totalité des cantons suisses. Obwald (+3,5%), Glaris (+3,2%), Zoug (+2,7%), Bâle-Ville (+2,6%), Lucerne (+2,6%) et le Valais (+2,5%) se sont plus particulièrement distingués. Ces chiffres ressortent des dernières estimations de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

En 2019, le PIB national a crû de 1,2% aux prix de l’année précédente, marquant un ralentissement par rapport à 2018 (+2,9%). Les secteurs d’activité les plus dynamiques en 2019 ont été, entre autres, l’industrie pharmaceutique (+10,4%), les services bancaires (+3,1%) et les activités pour la santé humaine (+3,0%). À l’inverse, la production de machines et équipements (–6,2%), le commerce de gros (–2,4%) et les activités de sièges sociaux (–4,5%) ont ralenti. Ces évolutions nationales ont occasionné des impacts divers au niveau régional, en fonction de la structure des économies cantonales.

Économies cantonales globalement performantes

La croissance économique au niveau cantonal s’est distribuée de manière relativement égale autour de la performance nationale. Toutefois, elle a été particulièrement marquée dans les cantons d’Obwald (+3,5%), de Glaris (+3,2%), de Zoug (+2,7%), de Bâle-Ville (+2,6%), de Lucerne (+2,6%) et du Valais (+2,5%).

Dans les cantons d’Obwald et de Lucerne, les secteurs de l’industrie manufacturière et les activités tertiaires (commerce, activités immobilières, services d’information, activités spécialisées) ont permis de créer un environnement globalement performant. À Glaris, l’économie a progressé de manière généralement soutenue, avec un accent sur les secteurs de l’énergie et des services financiers. Zoug a vu ses activités manufacturières et tertiaires (services financiers, services aux entreprises) soutenir la croissance.

Bâle-Ville a quant à lui joui de la bonne performance dans les services (commerce, services d’information, activités spécialisées scientifiques et techniques) et profité de la conjoncture favorable au niveau de l’industrie pharmaceutique. Enfin, le Valais a, lui aussi, présenté en 2019 un tableau économique robuste: industries manufacturières, énergie, services aux entreprises mais aussi activités dans la santé humaine ont connu des hausses marquées.

À l’inverse, on peut noter un recul du PIB aux prix de l’année précédente dans trois cantons: Bâle-Campagne (–0,1%), Nidwald (–0,3%) et Zurich (–0,5%). Bâle-Campagne et Nidwald ont tous deux subi l’effet du recul de certaines branches de l’industrie manufacturière, secteur important dans le cas de Nidwald. Pour sa part, Bâle-Campagne a particulièrement souffert d’un ralentissement dans les activités de commerce et de transports. Zurich, de son côté, présente un cas particulier: le canton a été touché par un tassement de l’activité dans les services (notamment le commerce de gros), mais surtout et avant tout par le contrecoup d’évènements sportifs internationaux qui se sont déroulés en 2018. Cet effet conjoncturel a exercé un fort impact sur la mesure du PIB zurichois en 2019.

Cependant, les faibles reculs du PIB à Bâle-Campagne et Nidwald, ainsi que la nature très spécifique de la baisse de la croissance économique zurichoise permettent de relativiser la signification de ces évolutions négatives.

Dynamique des contributions à la croissance

Au niveau des contributions individuelles à la croissance nationale, le canton de Zurich (–0,1%) a perdu en 2019 son rôle traditionnel de moteur économique national au profit principalement de Berne (+0,19%), Bâle-Ville (+0,14%) et Genève (+0,14%). En conséquence, les contributions à la croissance ont été mieux réparties entre les cantons suisses.

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